Bienvenue par ici, je suis ravie de faire ta connaissance ! Si tu ne me connais pas encore, je m’appelle Sakina MAITREAU, maman de deux petites filles adorables, accompagnante périnatale, instructrice en massage bébé et créatrice de l’entreprise Tendre Caresse. Mais je suis une ancienne Directrice des services de greffe judiciaires, fonctionnaire au ministère de la Justice. « Quoi !? Mais comment ça ? » (Oui, je t’entends t’étonner derrière ton écran ! 😉 ) Et tu as raison, c’est une bonne question. Alors, comment est-ce que j’ai bien pu atterrir dans le domaine de la périnatalité ? Je t’explique tout !
Mon parcours initial
Après mes études de droit, j’ai passé des concours de la fonction publique, j’en ai eu deux sur les trois que j’ai passés. Après 18 mois de formation intensive à l’Ecole Nationale des Greffes, j’ai alors commencé à exercer au sein d’un grand tribunal de région parisienne. Seulement, ça ne me passionnait pas vraiment.
Avec mon mari, nous avons accueilli notre premier enfant en 2017. Une merveilleuse petite fille, mais aussi tous les bouleversements qui viennent avec le fait de devenir parent. Personnellement, je crois que j’ai réellement incarné cette « matrescence » dont parle si bien Clémentine Sarlat dans son podcast (si vous ne connaissez pas je vous invite à l’écouter, il est vraiment génial !) Avec ma maternité, j’ai vraiment eu l’impression de me révéler ! Et surtout, beaucoup de mes projets ont changé à partir de ce moment-là.
Petites confidences sur ma reconversion professionnelle
Une perte de sens au travail et un burnout
Subissant ma matrescence de plein fouet, moi qui avais toujours rêvé de devenir magistrate et qui projetais de passer le concours l’année suivante, j’ai revu tous mes plans. En subissant une perte de sens dans mon travail, et après avoir fait face en interne au manque de moyens de la justice et à l’égo carriériste de certaines personnes, je m’éloignais peu à peu de mon idéal de justice. J’ai donc voulu « quitter le système » qui avait fini par me dégoûter. Ok pour entamer une reconversion professionnelle. Oui, mais dans quoi ? C’était la grande question.
J’ai entamé une formation sur le blogging professionnel, puis une autre pour devenir rédactrice web, en parallèle de mon emploi. Sauf qu’à l’époque, je rencontrais des difficultés personnelles. J’étais déjà dans un épuisement physique et psychique en raison de nuits sans sommeil (ma fille pouvait se réveiller plus de 15 fois par nuit), et dans l’errance d’un diagnostic médical pour sa neuroatypie qui ne tombera que bien plus tard, ce qui a parfois mis à mal mon couple. En rajoutant par-dessus des changements internes dans mon nouveau poste, et ma tentative de reconversion professionnelle à côté, ce fut trop pour mes épaules. Mon corps et ma tête ont dit stop et j’ai subi un burnout.
Une passion : la périnatalité
Même si ça a été très dur à traverser, au final ce burnout aura été très bénéfique, et surtout le moyen de rebattre les cartes et d’identifier réellement ce que je voulais faire de ma vie, et quelle activité je voulais désormais exercer. Ma passion : c’est le domaine de la périnatalité.
De base, j’ai toujours adoré le monde de l’enfance, et plus particulièrement de la périnatalité (j’ai d’ailleurs été animatrice en centre de loisirs pendant 11 ans durant mes études !). Depuis la fin de mon adolescence, je lis des blogs, des livres, et des articles sur le sujet de la petite enfance. C’est comme cela que j’ai commencé à découvrir le monde de l’éducation positive et bienveillante, ainsi que du maternage proximal et de la naissance physiologique. Mais n’étant pas encore maman, je ne m’y projetais pas vraiment, ça restait des concepts lointains.
En revanche, pendant ma grossesse, j’ai littéralement dévoré tout ce que je trouvais sur le sujet (Michel Odent, Isabelle Brabant, Maïtie Trelaün, etc. en ce qui concerne l’accouchement physiologique ; et puis Catherine Gueguen, Isabelle Filliozat, Céline Alvarez, Maria Montessori, Alfie Kohn, Noël Janis-Norton et j’en passe, sur la parentalité et le développement de l’enfant). Depuis, je ne cesse de me passionner pour les dernières découvertes en neurosciences sur ces sujets (même si j’ai moins de temps pour lire depuis que je suis maman, soyons honnêtes ah ah ! ;-)). Je me renseigne plus particulièrement sur la relation d’attachement, et tous les bénéfices du maternage proximal.
Pourquoi devenir accompagnante périnatale ?
Avec l’expérience de mon 1er enfant, j’avais réellement trouvé qu’on manquait de soutien et d’accompagnement en tant que parent les premières années voire premiers mois de vie de nos bébés. Devenir parent, c’est un vrai bouleversement.
Avec des congés maternité/paternité ultra courts, la fatigue liée aux nuits hachées, les difficultés de mise en place de l’allaitement pour certaines, l’isolement qu’on peut parfois ressentir, la charge mentale au quotidien, les journées ultra courtes de 24h où t’as pas le temps de faire grand-chose et qui parfois te paraissent pourtant ultra longues, un bébé mammifère dépendant et donc très demandeur, et des vies ultra-millimétrées où c’est la course tous les jours pour la crèche/nounou puis le boulot puis récupérer bébé puis le repas puis le bain puis dodo, bref tu vois le topo…
Au final, tu te retrouves à être pressé que ton bébé soit couché pour pouvoir souffler un peu et te reposer. Et en même temps, tu es hyper triste et frustré, car tu n’as pas pu réellement jouer et passer du temps de qualité avec lui.
En tant que jeune maman, j’avais mal vécu tout cela. Grâce aux réseaux sociaux, j’ai constaté qu’on était vraiment nombreux à le vivre et à le déplorer. J’ai aussi trouvé que lorsque l’on souhaitait s’inscrire dans une parentalité « alternative », on était mal vu et on manquait clairement de soutien ! Personnellement, j’ai été déçue de constater que les institutions n’étaient pas forcément à jour sur les neurosciences sur le développement psycho-affectif de l’enfant, et pouvaient être parfois jugeantes et accablante au lieu d’être dans l’accompagnement. Je trouve ça dommage, car je suis convaincue que si on prend le temps de ralentir dans nos vie, si on accorde plus d’importance à la relation avec nos enfants, alors ils grandiront heureux et nous aussi, et la société ne pourra que mieux se porter. Pour moi, nos enfants sont vraiment la clé d’un avenir heureux.
C’est donc tout naturellement que j’ai eu envie de me reconvertir en tant qu’accompagnante périnatale. J’avais envie de me former pour pouvoir réellement accompagner les parents à construire et préserver la relation d’attachement avec leurs enfants, malgré le tsunami du quotidien de parent. J’étais alors à la recherche de différents outils qui pourraient aider les parents dans leur quotidien à construire une relation d’attachement saine, solide et durable. Et ça tombait bien, car quelques mois après cette décision, j’étais enceinte de mon 2ème enfant. La transition était donc parfaite pour plonger corps et âme dans ce domaine et changer d’activité professionnelle !
Pourquoi je suis devenue instructrice en massage bébé ?
Parce que c’est un formidable outil pour renforcer le lien d’attachement ! <3
Pendant ma 1ère grossesse, je m’étais renseignée sur tous les bienfaits du massage bébé. C’est donc tout naturellement qu’après la naissance de ma fille, j’ai eu envie de suivre des ateliers. Sauf qu’à ce moment-là, je prenais mes repères de jeune maman. Nous avions quelques difficultés (démarrage de l’allaitement difficile avec freins restrictifs, gros RGO, bébé qui ne dort pas du tout, etc.), nous avions donc l’esprit accaparé. Je courrais partout pour voir des spécialistes et les soins n’étaient généralement pas pris en charge. Comme j’étais en congé parental, notre budget était extrêmement serré. Chaque euro étant compté, j’ai fait une croix sur les ateliers massage bébé sur le moment (non pas que ce soit cher, juste ma situation ne me le permettait pas à ce moment-là). Puis le temps a passé, et ma fille a grandi sans que je ne puisse participer à des ateliers pour apprendre à la masser. Et par méconnaissance, je croyais que c’était trop tard pour pratiquer. J’avoue que j’ai toujours gardé un petit regret et un pincement au cœur, car j’avais vraiment envie de développer cette connexion avec mon bébé par le massage.
Du coup, quand je suis tombée enceinte de ma 2ème fille, c’est tout naturellement que je me suis promis que, cette fois-ci, je participerai à des ateliers massage bébé pour apprendre les bons gestes et pouvoir la masser régulièrement. Et puis avec cette reconversion professionnelle en tant qu’accompagnante périnatale qui se profilait, vers la fin de ma grossesse, je me suis dit que tant qu’à faire, autant que je suive une formation pour devenir moi-même instructrice en massage bébé. Comme ça, je pourrais appliquer les bons gestes sur mon nouveau-né, et par la suite je pourrais transmettre cette compétence aux parents que j’accompagnerai ! En gros, je faisais d’une pierre deux coups.
Alors c’est tout naturellement ce que j’ai fait. Trois mois après la naissance de ma fille, je me suis inscrite pour suivre une formation au massage bébé. J’ai pu directement pratiquer sur elle tous les gestes que j’apprenais, et elle a eu l’air d’apprécier ! Et moi j’étais comblée. Le truc le plus drôle, c’est qu’elle est devenue très copine avec mon poupon de démonstration ! Au début, quand j’ai démarré les ateliers, j’emmenais ma puce avec moi. A force de me voir enseigner, elle essaie tout naturellement de le masser, par imitation. C’est trop mignon !
Pourquoi le nom « Tendre Caresse » ?
Peut-être que tu te demandes pourquoi j’ai choisi le nom « Tendre Caresse ». Je cherchais des associations de mots évoquant pour moi l’univers des bébés et de la petite enfance, de la douceur, du cocon, du bien-être, du massage, du maternage proximal, de ma vision de la maternité, de la chaleur du corps de la maman, de l’amour maternel. Bref d’un joli mélange de tout ça. Et bien sûr d’un nom qui ne soit pas déjà pris !
Rien à voir avec un quelconque érotisme, comme certains peuvent parfois le percevoir !
Pour moi, l’amour d’une maman m’évoque beaucoup de tendresse. Quand je materne mon bébé, c’est toujours avec beaucoup de douceur et de tendresse. L’inclure dans le nom de mon entreprise a donc été comme une évidence, car c’était avant tout ce que je voulais transmettre dans mes accompagnements : beaucoup de tendresse pour les bébés, mais aussi pour les parents.
La caresse, cela m’évoque la main tendre d’une maman qui masse son bébé ou son bambin. La bienveillance du toucher. Tout l’amour qu’on a pour son bébé et cette proximité avec lui quand on le materne. Cela m’évoque aussi le soin. Soin pour l’enfant, mais aussi pour les parents, et plus particulièrement la maman. Quand on sait à quel point il est important de prendre soin des mères en post-partum, cela m’apparaissait évident d’avoir une attention toute particulière et bienveillante pour la maman. C’est l’approche que je souhaite apporter dans mes accompagnements : être un soutien à la maman (ou aux parents) dans la création et la préservation du lien d’attachement avec son enfant. Lui faire l’effet d’une « tendre caresse » dans le tsunami de son quotidien, pour l’aider à trouver en elle les ressources pour dépasser le chamboulement que peut parfois apporter elle la maternité. Je voulais qu’en s’offrant mes soins, la maman s’offre également un soin pour elle-même et pas seulement pour son bébé.
Voilà, c’est la fusion de ces deux aspects et l’association de ces deux mots qui a tout naturellement fait naître « Tendre Caresse ». Est-ce que ce nom te plaît ?
Désormais, tu en sais un peu plus sur moi, et je serai ravie d’échanger avec toi ou de t’accompagner. Alors, n’hésite pas à me contacter sur mes différents réseaux, et notamment sur mon compte Instagram @tendre.caresse ou via le formulaire de contact du site.